Māyā Mōhinī nous fait tout oublier

Point du murli du lundi 7 mars 2022

Cependant Maya est si attirante qu'elle vous fait tout oublier. A la fois Ravan et Rama vous attirent. Rama vous a attirés une fois, et ensuite Ravan vous a attirés pendant un demi cycle et vous a complètement ruinés.

Notes

mōhinī signifie "Mohinī" un avatar de Vishnou sous la forme d'une très belle femme qui attire et trompe.

C'est aussi un adjectif qui signifie "qui trompe, qui égare, qui tente, qui charme, qui attire, qui jette un sort".

mōhit signifie "pris d'un amour aveugle, trompé, séduit, fasciné, charmé, amoureux, attiré, enchanté, envoûté".

Il y a donc :

Ce qui fait la mōhinī et ce qui rend mōhit est mōh : le sort, le charme, la tromperie..

mōh est donc la perversion de l'âme ou vice associée à l'illusion, à l'obscurité de l'esprit, à l'envoûtement, au charme, au sort magique. Souvent traduit par "attachement".

Point du murli reformulé (alternative 1)

Mais Māyā Mōhinī est telle qu'elle te fait tout oublier. Ou bien Rāvaṇ te rend amoureux ou bien c'est Rām. Rām te rend une fois amoureux. Rāvaṇ te tire encore et encore depuis un demi-kalpa et t'a rendu complètement sale et impur.

Point du murli reformulé (alternative 2)

Mais Māyā est si séduisante qu'elle te fait tout oublier. Ou bien Rāvaṇ te séduit ou bien c'est Rām. Rām te séduit une fois...

Point du murli reformulé (alternative 3)

Mais Māyā est si envoûtante qu'elle te fait tout oublier. Ou bien Rāvaṇ t'envoûte ou bien c'est Rām. Rām t'envoûte une fois...

Interprétation

Dans l'hindouisme, Mōhinī est une incarnation de Vishnou pour tromper les démons et faire en sorte que seuls les dieux reçoivent l'élixir d'immortalité.

Dieu, Shiva ou Rām (qui représente les forces du Bien dans le Ramayana) est Mōhinī l'ensorceleuse car Il nous séduit, nous charme, nous envoûte et peut-être même nous rend amoureux de Lui avec le murli. Il nous donne donc l'élixir d'immortalité (la connaissance) nous permettant de devenir des dieux et des déesses.

Et nous sommes mōhit séduits, charmés, envoûtés, amoureux.

C'est seulement maintenant que Dieu nous charme.

Avant c'était Rāvaṇ ou Māyā qui nous a séduits pendant 2500 ans.

Il existe aussi un film mythologique indien Maya MaschindraMaya Mascindra est un sage et une incarnation de Vishnou.

Gorakh est une incarnation de Shiva et il devient disciple de Maya Mascindra.

Dans l'histoire, Maya Mascindra (Vishnou) est pris dans les jeux ou l'illusion de Maya, se marie, a un fils et c'est son disciple (Shiva) qui va essayer de le ramener vers le droit chemin (le chemin de la spiritualité).

Analyse

परन्तु माया मोहिनी ऐसी है जो सब कुछ भुला देती है या रावण मोहित करते हैं या राम मोहित करते हैं ।
parantu māyā mōhinī aisī hai jō (sab kuch) (bhulā dētī hai) yā rāvaṇ mōhit (kartē haĩ) yā rām mōhit (kartē haĩ) .
mais Māyā Mōhinī tel est qui tout "fait oublier" ou Rāvaṇ amoureux fait ou Rām amoureux fait .
Mais Māyā Mōhinī est telle qu'elle te fait tout oublier. Ou bien Rāvaṇ te rend amoureux ou bien c'est Rām.

राम एक बार मोहित करते , रावण ने तो आधाकल्प से खींचते - खींचते एकदम मिट्टी पलीत कर दी है ।
rām ēk bār mōhit kartē , rāvaṇ nē tō ādhākalpa sē khīñctē - khīñctē ēkdam miṭṭī palīt (kar dī hai) .
Rām 1 fois amoureux fait , Rāvaṇ "" alors demi-kalpa depuis tirer - tirer complètement saleté impur "a fait" .
Rām te rend une fois amoureux. Rāvaṇ te tire encore et encore depuis un demi-kalpa et t'a rendu complètement sale et impur.

Définitions

माया māyā (sanskrit) n. f.

  1. illusion, apparition ; magie, sorcellerie ; tromperie
  2. phil. [vedānta] le monde des apparences ; l'Illusion Divine, créée par Viṣṇu
  3. myth. np. de Māyā, l'Illusion Divine personnifiée ; elle émane de Viṣṇu 
  4. phil. [Tantra] épith. de la Déesse sous son pouvoir d'illusion
  5. phil. [siddhānta] matière première des mondes à laquelle la conscience de Śiva donne forme
  6. hist. np. de la reine Māyā, mère du Buddha.

मोहिनी mōhinī (sanskrit) n. f.

  1. adj. f. qui confond, qui trompe, qui égare, qui tente, qui charme, qui attire, qui jette un sort
  2. myth. np. de Mohinī «Ensorceleuse», forme féminine assumée par la magie de Viṣṇu pour reprendre l'élixir de vie [amṛta] aux démons [asura] qui l'avaient dérobé, et le donner aux dieux [deva] pour les immortaliser, lors du barattage de l'océan primordial [kṣīrodamathana] ; même Śiva en tomba amoureux ; cf. Hariharaputra.

मोहित mōhit (sanskrit) adj.

  1. stupéfié, confondu, égaré, trompé.
  2. charmé, attiré, enchanté, envoûté
  3. évanoui, dans un évanouissement ; sur le point de s'évanouir ; inconscient ; sans connaissance
  4. perplexe, déconcerté
  5. pris d'un amour aveugle, trompé, séduit
  6. fasciné, charmé, énamouré, amoureux, tombé amoureux
  7. mohit honā (-par, ou -se), Être pris d'un amour aveugle, être fasciné, être charmé (par) ; être énamouré, être amoureux (de).

राम rām (sanskrit) n. m.

  1. a. m. n. f. rāmā agréable, charmant ; plaisant, beau
  2. m. plaisir
  3. myth. [Rām.] np. du roi Rāma «le Charmant», 7e avatāra de Viṣṇu au tretāyuga ; fils de Daśaratha roi d'Ayodhyā de la lignée solaire [sūryavaṃśa] et de la reine Kausalyā, il est né à midi le 9e jour du mois caitra sous le nakṣatra punarvasu ; son guru était Viśvāmitra, avec qui il se rendit à Mithilā ; il épousa Sītā, fille du roi Janakarāja, en gagnant un concours d'archerie, où il banda, et cassa, l'arc Ajagava de Śiva ; à Paraśurāma indigné qu'il ait manqué de respect envers son guru Śiva, et le défiant, il arracha l'arc de Viṣṇu ; Sītā lui donna pour fils Kuśa et Lava ; Daśaratha sur ses vieux jours fit de Rāma son héritier ; mais sa seconde femme Kaikeyī, lui rappelant sa promesse d’exaucer un vœu, l'obligea à laisser le royaume à son fils Bharata ; Rāma s'exila volontairement avec Sītā et son frère Lakṣmaṇa, Bharata assurant la régence ; Rāma vécut avec eux comme ermite dans la forêt Daṇḍaka, dans un ermitage sur la rive de la Godāvarī, où il tua de nombreux démons, et not. l'ogresse Tāṭakā et ses fils ; l'ogre [rākṣasa] Rāvaṇa, roi de Laṅkā, décida de les venger, et déguisé en ascète, enleva Sītā et la transporta à Laṅkā dans son char volant [vimāna] ; Rāma et Lakṣmaṇa partirent à sa recherche avec l'aide du roi des singes Sugrīva et de son général le fidèle Hanumān, qui franchit le détroit en volant et retrouva Sītā ; l'armée des singes construisit une jetée de pierres [setu] pour franchir l'océan, et après une grande bataille Rāvaṇa fut vaincu par Rāma ; cette victoire est célébrée à la fête de daśāha ; Sītā, répudiée par Rāma, se jeta au bûcher, mais Agni l'épargna, et elle fut réunie à Rāma, qui reprit son trône à Ayodhyā pour un long règne de justice ; Rāma est l'archétype du Roi Juste de Droit Divin

रावण rāvaṇ (sanskrit) n. m.

  1. myth. [Rām.] np. de Rāvaṇa «Hurleur», brahmane fils de Viśravā et de Keśinī, roi-vampire [rākṣasa] de Laṅkā, chef du rakṣas ; par ses pénitences [tapas] il obtint de Brahmā de ne pouvoir être tué ni par les dieux [deva], ni par les génies [gandharva], ni par les trolls [yakṣa], ni par les ogres [rākṣasa] ; Brahmā lui donna 10 têtes [Daśāsya] pour gouverner les 10 directions ; il devint un tyran impie, et voulut dominer l'Univers ; il se rendit au mont Kailāsa pour combattre les yakṣās de son demi-frère aîné Kubera ; il assomma ce dernier, et lui déroba son char volant Puṣpaka ; arrivé près de Śiva, il se moqua de Nandī venu l'arrêter, et qu'il traita de singe, provoquant sa malédiction qu'il périsse par les singes ; il étreignit le mont Kailāsa qu'il fit trembler, espérant le ramener à Laṅkā comme autel pour sa mère agée, et même Pārvatī prit peur ; Śiva avec son orteil lui écrasa les bras pendant 1000 ans, qu'il passa à pleurer et à le supplier ; alors Śiva lui pardonna, lui donna un surcroît de vie et l'épée Candrahāsa ; il rencontra dans les bois la belle Vedavatī, promise à Viṣṇu, vivant en ascète ; il la profana en touchant ses cheveux, et elle se jeta dans le feu en faisant vœu de renaître au tretāyuga comme Sītā pour provoquer sa perte ; il profana le sacrifice du roi Marutta, où étaient invités les dieux, et où officiait Saṃvarta ; les dieux se cachèrent dans les matrices des animaux pour s'abriter ; il combattit ensuite tous les rois ; Purūravā, Gaya, Gādhi, Suratha, Duṣyanta s'avouèrent vaincus ; Anaraṇya, roi d'Ayodhyā, le combattit en vain, et périt en le maudissant d'être vaincu par son descendant Rāma ; Nārada lui remontra que tuer les hommes était indigne de lui, et qu'il devait plutôt se mesurer à Yama ; il descendit dans les enfers combattre Yama, Mṛtyu et leurs hordes de démons tourmenteurs, mais Brahmā s'interposa, car sa parole ne pouvait être mise en doute ; Rāvaṇa alla ensuite à Bhogavatī soumettre les nāgās, puis à Maṇimatī combattre les nivātakavacās, qui firent la paix avec lui après une longue guerre ; il alla ensuite au royaume des eaux combattre l'armée de Varuṇa ; puis il rentra à Laṅkā, enlevant des femmes et pillant tout sur son passage ; il attaqua alors les dieux ; il enleva et viola Rambhā, la plus belle femme du paradis d'Indra, bien qu'épouse de son neveu Nalakūbara ; ce dernier le maudit de ne pouvoir séduire une femme non consentante, sous peine que sa tête éclate en sept morceaux ; son fils Meghanāda soumit Indra, et devint Indrajit ; Prajāpati vint demander clémence, et Indra fut libéré, en contrepartie de l'immunité d'Indrajit ; il combattit Arjuna Kārtavīrya, mais fut fait prisonnier de ses 1000 bras, et ne fut libéré que sur l'intervention de son aîeul Pulastya ; il attaqua le roi des singes Vālī, occupé à ses rites du soir, mais celui-ci le saisit et l'attacha à sa ceinture, en faisant le tour des quatre océans ; puis Vālī le libéra, et l'emmena à Kiṣkindhā où il accepta son offre d'alliance ; lors de l'exil de Rāma à la forêt, grâce à la ruse de Mārīca métamorphosé en daim d'or [hemamṛga] pour éloigner Rāma, Rāvaṇa enleva son épouse Sītā qu'il emmena prisonnière à Laṅkā ; il enferma Śani dans une citerne pour échapper à son influence, mais Hanumān l'en délivra, et d'un regard Śani noircit son palais d'or ; il fut vaincu et tué par Rāma aidé de Hanumān, au terme d'une longue guerre où les singes et les ours étaient leurs alliés ; il a un corps monstrueux, avec dix têtes [Daśagrīva] et vingt bras ; on le représente parfois avec une onzième tête d'âne symbolisant sa folie ; sa première reine est Mandodarī, qui lui donna pour fils Meghanāda-Indrajit, Prahasta, Atikāya et Akṣakumāra

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